Finitude

Il y avait bien longtemps que je ne m’étais trahie.
Je ne devrais pas tant m’arranger avec la réalité ou avec moi-même.
Souvent j’ai soif mais plus je bois, plus je m’écoeure.
Toujours l’envie de disparaître me guette au bout du couloir.
Mon masque fond et mon visage détrempé avec.
Je nage entre l’horreur et l’impatience.
Je me crée peut-être du drame par ennui de moi-même.
Je cherche un sens autre que celui qui m’effraie.
Je ne sais plus mais je souris.
La gaieté agite mes viscères et les rend exsangues.
J’ai peur de finir comme une ombre.



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